Allemagne
Après avoir descendu le Danemark (cf. notre article Danemark : Copenhague), nnous avons traversé l’Allemagne rapidement sur notre route retour vers la France. Mais nous avons fait quelques arrêts marquants :
Hambourg
La ville ne nous a globalement pas fait bonne impression. Sale et taguée partout, nous avons eu le sentiment d’une ville industrielle assez populaire et peu soignée.





Le « Bunker »

Construit en 1942, ce bunker, l’un des plus gros de la seconde guerre mondiale, situé en plein centre-ville a été transformé en complexe touristique. Avec ses 75 mètres de large et son plafond de béton de cinq mètres d’épaisseur, le bunker pouvait accueillir 25 000 personnes en cas d’attaque aérienne.
La structure d’origine est presque intacte et accueille aujourd’hui un hôtel, des restaurants et une salle de sport, le bunker a été surélevé de cinq étages.
Il est possible d’en faire le tour est de monter tout en haut gratuitement. Cela vaut le coup d’œil.
Le quartier de Speicherstadt
Ce quartier nous restera quand même en mémoire de façon positive. C’est le plus grand complexe d’entrepôts dans le monde, avec des canaux partout, entre les rues composées de hauts bâtiments en briques qui servaient au commerce. On y stockait les marchandises qui arrivaient par le port. C’est une sorte de petit musée à ciel ouvert.
Ce quartier est aujourd’hui principalement utilisé par des bureaux et est donc malheureusement peu vivant.



Le quartier Reeperbahn
Autre quartier qui est une curiosité dans un autre style. Il s’agit du « quartier rouge » local. Il a accueilli Les Beatles qui ont commencé ici leur carrière internationale dans les bars et clubs. Nous y avons découvert une rue surprenante, interdite aux mineurs et aux femmes !


Bremen
C’est une jolie petite ville avec un centre historique ancien qui recèle de beaux batiments et places.
La ville est célèbre pour sa fameuse histoire des musiciens de Brem écrite par les frères Grimm.
On les retrouve en statue dans la ville, et on peut mettre une pièce dans une plaque d’égout sur la grande place de la ville pour entendre un des animaux du conte nous adresser son cri.


Si ça vous dit une petite pause conte, voici l’histoire : (sinon, passez au paragraphe suivant !)
Texte intégral du livre Les musiciens de Brême
Il était une fois un âne qui passait son temps à porter des sacs, à marcher, à gravir des collines puis à les dévaler sur leur versant opposé. Et ceci à longueur de journée ! Un triste jour, hélas, l’âne devint si vieux et si fatigué qu’il peina à porter gravir et dévaler quoi que ce soit… Et voilà ! Ce qui devait arriver, arriva : son maître, un vieillard sans scrupule, décida de se débarrasser de lui. À voir l’œil mauvais de son maître, il se dit : « Celui-ci manigance un sale coup ! Foi de salami, foi d’herbe fraîche, il va vouloir me tordre le cou ! Il est grand temps de prendre mes jambes à mon cou et d’aller tenter ma chance comme musicien à Brême, même sans le sou ! » Car il faut le dire, notre ami n’avait, ma foi, pas une si vilaine voix ! Cataclop, cataclip, le voilà parti pour Brême ! Un peu plus tard, chemin faisant, il croisa un chien, un vieux chien fatigué d’avoir trop couru qui aboyait « Eh l’ami, tu aboies à la mort, que t’arrive-t-il donc ? »
Le chien glapit tristement : « Je suis si vieux que je n’arrive plus à chasser le moindre petit lièvre, pas même une simple limace ! Mon maître m’a dit “trépasse » ! Et moi j’ai fui loin de cette place.» « Et pourquoi ne viendrais-tu pas avec moi ? Je pars m’engager dans la fanfare à Brême! Je serai chanteur, tu joueras des cymbales ! » « Foi de salami, foi de civet, cette idée me plaît assez ! » Cataclop, cataclip, les voilà partis pour Brême ! À peine avaient-ils fait quelques pas ensemble qu’ils croisèrent un chat usé par les ans qui se lamentait sur le bord du chemin. « Eh l’ami, tu miaules à la mort, que t’arrive-t-il donc ? »
Le chat pleura tristement : « Ma situation est désespérée ! J’ai dû fuir mon fauteuil et ma cheminée, ma maison tant aimée car ma maîtresse a décidé une fois pour toutes de me noyer ! Que voulez-vous, mes jeunes années depuis longtemps m’ont quitté et les souris viennent me narguer sans que je puisse les attraper ! » « Et, pourquoi ne viendrais-tu pas avec nous ? Nous partons à Brême pour être musiciens ! » « Foi de salami, foi de souris, cette idée vraiment me sourit ! » Cataclop, cataclip, les voilà partis pour Brême ! Un peu plus tard, ils passèrent devant une ferme où un coq chantait à s’en rompre le cou. « Eh l’ami, tu coqueriques à la mort, que t’arrive-t-il donc ? »
« Je chante tant qu’il est encore temps ; je chante, je chante à tue-tête car demain dimanche, moi, pauvre bête, je serai servi pour repas de fête ! » « Et, pourquoi ne viendrais-tu pas avec nous ? Nous partons à Brême pour être musiciens ! Avec ta belle voix, notre troupe aura fière allure ! » « Foi de salami, foi de vers, cette idée n’est pas pour me déplaire ! » Cataclop, cataclip, les voilà partis pour Brême ! Cependant, la ville de Brême était encore loin, si bien qu’ils se décidèrent à passer la nuit dans la forêt. Ils s’arrêtèrent sous un arbre au feuillage épais.
L’âne et le chien s’installèrent confortablement sur le sol. Le chat grimpa sur une grosse branche et le coq vola au sommet de la plus haute qui lui paraissait un abri bien plus sûr. Le petit coq douillet ébroua ses plumes pour se mettre à son aise et jeta un dernier coup d’œil vers l’horizon, quand il aperçut, foi de salami de vers, une lumière au beau milieu de nulle part ! « Mes amis, savez-vous ce que j’ai vu un peu plus loin ? Une lumière, pas moins ! S’il y a de la lumière, il doit y avoir une maison ! Et dans la maison des lits de plumes et de coton ! Voilà de quoi passer une bonne nuit, les amis ! »
L’âne, le chien et le chat acquiescèrent en même temps. L’idée de passer une nuit devant un bon feu de cheminée les mit tout de suite sur pied. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la joyeuse troupe parvint à la porte de la maison. Cataclop, cataclip, ils s’approchèrent à pas feutrés de la fenêtre. Comme l’âne était le plus grand, il jeta un coup d’œil à l’intérieur. « Alors, mon ami à la robe grise que vois-tu donc ? » demanda, impatient, le chien qui se réjouissait déjà de manger un bon morceau de viande ! Et justement, voici ce qu’il leur raconta : « Ce que j’ai vu ! foi de salami d’herbe fraîche, vous ne me croirez jamais ! » « Mais qu’as-tu vu, compère, qu’as-tu vu ? » insista de plus belle le chat qui rêvait d’une écuelle de lait frais.
« Ce que j’ai vu, mes amis ? Une table gigantesque, une table somptueuse recouverte…» « Qu’as-tu vu, compère, qu’as-tu vu ? » répéta le coq en salivant. « J’ai vu une table recouverte… de grands plats fumants, les uns plus appétissants que les autres ! » « Ah ! Oh ! Vraiment ! » s’exclamèrent-ils tous en cœur… « … Mais aussi une troupe de voleurs ! » rajouta l’âne en secouant la tête. « Comment ? Qu’as-tu vu ? Qu’as-tu vu ? » répéta encore une fois notre ami emplumé. «… Hélas, autour de la table, une horde de voleurs boit et mange goulûment ! » « Voilà qui est fort désolant. Il faut à tout prix trouver le moyen de les chasser céans ! » aboya le chien. Les quatre amis se concertèrent et comme ils étaient très malins, ils ne tardèrent pas à trouver un bon tour à jouer aux occupants de la maison.
Sans bruit, l’âne posa ses pattes avant sur le rebord de la fenêtre, prêt à bondir. Le chien sauta sur son dos, le chat grimpa sur le chien et le coq fit de même sur le dos du chat. Puis soudain, prenant une grande inspiration, ils se mirent à crier de toutes leurs forces, avec le plus grand talent, il faut l’avouer : l’âne à braire, le chien à aboyer, le chat à miauler et le coq à chanter. Et pour finir, ils brisèrent les carreaux de la fenêtre et sautèrent comme des diables dans la maison. Les bandits, croyant qu’un fantôme leur tombait dessus, s’enfuirent sans demander leur reste !
Alors, nos quatre compagnons rirent de bon cœur : quel tour extraordinaire ! Ils n’avaient plus qu’à finir le merveilleux festin que leur offraient les brigands ! Ils mangèrent donc avec appétit et joie ! Cataclop, cataclip ! Le ventre bien rempli, nos joyeux musiciens se choisirent un bon lit pour passer la nuit le plus agréablement possible. L’âne se coucha sur un tas de fumier, le chien choisit le pas de la porte, le chat se roula en boule devant le feu et le coq sauta sur une poutre comme il en avait l’habitude.
Et ils ne tardèrent pas à s’endormir ! Pendant ce temps, les brigands qui, rappelez-vous, avaient pris la poudre d’escampette, s’étaient réfugiés dans la nuit noire. Ressaisi, leur chef fronça les sourcils, se gratta le menton et rouspéta :…
… « Voilà qui est singulier : un fantôme en pleine forêt ! Toi, là, retourne voir ce qui se passe dans notre maison. Ce serait dommage de finir la nuit dehors pour rien ! » dit-il en désignant un de ses compagnons. Le voleur, qui n’était vraiment pas rassuré, ouvrit prudemment la porte et, à pas de loup, s’approcha de la cheminée.
« Tiens…» Voyant deux braises qui le fixaient étrangement, il se dit : « Tiens, il reste des braises dans le feu, je vais y allumer cette lanterne pour y voir plus clair. » À ce moment, ce qu’il avait pris pour des braises, se mit à le griffer. Car, figurez-vous, ces taches rougeoyantes n’étaient autres que les deux yeux du chat qui, dérangé, se jeta toutes griffes dehors sur notre bandit. Affolé, le voleur se rua sur la porte et trébucha sur le chien qui le mordit à la jambe. Horrifié, il se précipita dehors sans voir qu’il traversait le tas de fumier. Ce qui devait arriver arriva : l’âne lui décocha un bon coup de sabot qui l’envoya à terre. Et alors qu’il pestait tous les diables, croyant avoir tout vu et tout entendu… … le coq, réveillé, poussa un tonitruant « cocorico ! » dans les oreilles de l’intrus.
Notre voleur s’enfuit au fin fond de la forêt encore plus rapidement que la première fois ! C’est ainsi qu’il raconta ses mésaventures au chef des voleurs : « Croyez-moi, ne retournez jamais dans cette maison ! Il s’y passe des choses à faire frémir le plus courageux des garçons ! Quand j’ai voulu allumer ma lanterne, une sorcière m’a griffé le visage. Quand j’ai tenté de sortir par la porte, un homme immense et sombre m’a planté son couteau dans la jambe. Quand j’ai traversé la cour, un monstre poilu m’a assommé de son gourdin. Et quand j’ai levé les yeux au ciel pour le maudire, un juge a crié : Arrêtez ce voleur ! »
« Je vous le dis, jamais, non jamais, je ne remettrai un seul de mes orteils dans cette maison de ma vie ! » Tout brigands qu’ils étaient, les voleurs n’osèrent plus jamais s’aventurer aux abords de leur ancienne maison. Quant à nos joyeux compagnons, heureux dans leur nouveau logis, ils décidèrent d’y finir tranquillement leur vie…
… loin de la ville de Brême certes, mais tout de même en musique. « Cataclop, cataclip En musique ou en chanson Dans notre petite maison Nous sommes de joyeux compagnons. »
Cologne et sa région
Nous avons fait escale plusieurs jours à Essen, à environ 45 minutes de Cologne, chez Thomas et Ulrick que nous avions rencontrés en Pologne alors qu’ils y étaient en vacances au même moment que celui de notre passage.
Ils nous ont reçus chez eux avec beaucoup de gentillesse et nous avons passé de très bons moments en leur compagnie !
Ils nous ont servi de guides touristiques pour découvrir leur région, et nous avons appris plein de choses grace à eux !


Essen et la région de la Ruhr
Essen était autrefois une des villes accueillant les plus importantes mines de charbon et unités sidérurgiques d’Allemagne liés notamment à la famille Krupp.
La dynastie Krupp
La famille Krupp est une dynastie familiale allemande, entre autres d’industriels, dont l’existence est attestée depuis le XVIe siècle.
En 1811, Friedrich Krupp, un riche habitant d’Essen fait construire une forge pour produire de l’acier fondu. Il espère tirer parti du blocus continental, imposé par Napoléon, pour gagner de l’argent en utilisant un procédé qui n’était maîtrisé qu’en Angleterre.
Le succès des entreprises fondées par Friedrich Krupp puis conduit à la prospérité économique par son fils Alfred, ainsi que la taille même des locaux de l’usine Krupp, façonnent considérablement l’image de la ville d’Essen, et mène le secteur à un haut niveau d’industrialisation à la fin de la 2d guerre mondiale.
Depuis la République de Weimar les Krupp entretiennent des contacts commerciaux avec le gouvernement allemand. Les armes qu’ils fabriquent sont présentes sur les champs de bataille d’Europe et dans les pays non européens de 1866 à 1945.
Pendant la 1ere guerre mondiale Krupp augmente sa production d’armement grâce aux commandes de l’État. La pièce d’artillerie la plus connue est le mortier grosse Bertha .
Pendant la 1ere guerre mondiale, l’entreprise Krupp a recours au travail forcé. En 1947/48, le fils Krupp doit en répondre lors du procès Nuremberg et est condamné : dans le procès, douze anciens dirigeants du groupe sont accusés d’avoir permis l’armement des forces armées allemandes, et ainsi d’avoir activement participé à la préparation des guerres d’agression menées par les nazis. Ils sont également poursuivis pour avoir eu recours à la main d’oeuvre forcée. Les principaux accusés sont Alfried Krupp von Bohlen und Halbach, directeur général du groupe depuis 1943 et son père, Gustac Krupp Aussi, Alfried Krupp, se voit contraint de vendre ses actions de la société et doit nommer Berthold Beitz à son poste.
Après sa mort le 30 juillet 1967 et à la suite de la renonciation à la succession de son fils unique Arndt von und Halbach, ses biens sont transférés à la fondation caritative Alfried Krupp von Bohlen und Halbach.
Dans la dynastie, coup de projecteur sur Margaret Krupp
Elle était l’épouse de Friedrich Alfred Krupp (1854–1902). À la mort de son mari en 1902, sa fille Bertha hérita de la société Krupp. Étant mineure, Margarethe devint la directrice du conseil d’administration de la société jusqu’au mariage de Bertha en 1906
L’entreprise Krupp logeait ses employés depuis les années 1870, mais Margarethe créa un projet de logement innovant, influencé par le mouvement des cités-jardins. Contrairement aux autres logements Krupp, ce lotissement accueillait des employés de diverses catégories et des fonctionnaires locaux.
Elle avait acquis un terrain au sud-ouest d’Essen et, en 1906, après le mariage de sa fille, elle fit don d’un terrain et d’un million de marks pour créer la Fondation Margarethe Krupp ( Die Margarethe Krupp-Stiftung ), qui est toujours un important fournisseur de logements à Essen. Le quartier où les maisons furent construites fut baptisé Margarethenhöle par la municipalité d’Essen en son honneur. En 2025,
la fondation gère encore 3 100 logements et 60 locaux commerciaux.


Les mines de Zollverein
Le complexe industriel de la mine de charbon de Zollverein est un site industriel aujourd’hui réhabilité en lieu culturel et de loisir comprenant entre autres un musée sur l’histoire de la Ruhr, une école de design, un parcours cyclable, un musée, des restaurants…C’est un lieu intéressant et riche ui mériterait d’y passer une journée entière !
Avec l’arrêt de l‘extraction du charbon, les nombreux terrils, composent désormais le relief de la région de la Ruhr et sont devenus des lieux où la nature a repris ses droits, où des artistes ont laissé libre cours à leur imagination et où il fait bon se promener. Nous sommes montés en haut d’un terril au sommet duquel une structure permet de monter encore plus haut pour admirer très loin le paysage offert par la vallée industrielle. Mais si vous etes sujets au vertige vous abstenir !



Cologne
Nous avons eu la chance de visiter Cologne avec 2 guides spécialement pour nous ! Notre ami Thomas accompagné de sa sœur, qui connait très bien l’histoire de la ville, nous ont permis de faire une visite riche d’intérêts. Ils nous ont emmenés dans les endroits connus en nous apportant de nombreuses explications, mais ils nous ont également fait découvrir des endroits bien moins fréquentés par les touristes et tout aussi intéressants. Quelle chance nous avons eu ! Une vraie visite de privilégiés !
La vieille ville
Cologne constitue la plus ancienne des grandes villes allemandes. Au milieu du Moyen Âge, la ville romaine comptait environ 40 000 habitants, la plus grande ville de tous les territoires de langue allemande.

La ville possède donc un riche passé hérité de l’époque romaine, dont des restes de fortifications. (En l’an 1180, de longues murailles avec 12 portes, 52 tours de défense, 22 forts et de petites tours de défense sur le mur du Rhin ont été construites !).
Nous nous sommes promenés essentiellement dans l’intérieur de cette ancienne ville romaine, qui est en réalité aujourd’hui le centre principal historique et touristique de la ville actuelle, avec la cathédrale notamment et les nombreuses autres églises.



On trouve au sol régulièrement des plaques qui représente le plan de la ville romaine et qui indique où l’on se trouve.
Le nom de la ville était à l’origine Oppidum Ubiorum (« Ville des Ubios »). L’épouse de l’empereur Claude, l’impératrice Agrippina, est née sur le Rhin, probablement dans cette ville. C’est pour cette raison que l’empereur a changé le nom de la ville en Colonia Claudia Ara Agrippinensium en son honneur
La cathédrale de Cologne of course !
L’Allemagne est un des pays au monde qui compte le plus de sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco (En tout plus d’une quarantaine qui la font entrer dans le Top10 des pays les plus distingués en la matière !). Et dans le lot, bien sûr, la cathédrale de Cologne qui est inscrite depuis 1996.
À l’image de Notre-Dame à Paris cette cathédrale, haut lieu du catholicisme dans le pays, est un des sites les plus visités d’Allemagne. Il faut dire que l’édifice en impose, ayant notamment résisté aux destructions de la seconde Guerre mondiale.

Avec ses 157 mètres de haut et ses 533 marches, elle est la seconde plus haute église d’Allemagne et peut s’enorgueillir en outre de posséder, avec ses deux tours jumelles, la seconde plus haute flèche d’église au monde. Impossible donc de la manquer.






Les douze églises (Oui oui, douze !!)
Cologne est une des villes qui possède le plus grand patrimoine religieux d’Allemagne. Ses douze belles églises de style roman datent à l’origine du Moyen Âge. Même si toutes ont dû être restaurées après la guerre 39-45, elles constituent un témoignage des plus importants pour la ville et méritent la visite si on s’intéresse à l’architecture religieuse. Elles sont différentes et variées et ont chacune un intérêt différent.

Nous avons retenu l’église Saint Martin avec sa crypte bien fraiche et totalement vide de touristes.
Le pont aux cadenas

Son vrai nom est le Pont Hohenzollern. Nous n’avions jamais vu autant de cadenas sur un pont !! Impressionnant !
Thomas nous a dit que des experts vérifient que le poids ne met en danger la solidité du pont.

Le carnaval, un des plus important au monde
Il commence officiellement le 11 novembre à 11h11 comme le veut la tradition pour durer jusqu’au lendemain du Mardi gras, en février ou mars de l’année suivante donc !!
Avec comme apothéose sa dernière semaine pour le plus grand plaisir des habitants de la ville et des milliers de touristes qui affluent pour l’occasion. D’après Thomas et sa soeur, il y a ceux qui adorent et ceux qui détestent. Pas d’entre deux !

Où manger?
Thomas nous a emmené manger dans une brasserie historique assez proche de la cathédrale : le Brauhaus Fruh Am Dom. Quelques spécialités sont incontournables : wienerschiztel, saucisses, choucroute, jarret de porc, etc. servies avec diverses bières locales. Le batiment est beau, avec des vitraux aux fenêtres, et les salles remplies de boiseries.




Quelques plats traditionnels
- Himmel un Ääd : Un plat traditionnel composé de purée de pommes de terre, de compote de pommes et de boudin. (David a gouté ça !)
- Halve Hahn : Sandwich au pain de seigle garni de fromage et d’oignons, souvent accompagné de moutarde.
- Kölner Senf : Une moutarde piquante qui est une spécialité locale.
- Kölsch : Une bière légère et rafraîchissante qui est unique à Cologne.
- Reibekuchen : Crêpes de pommes de terre servies avec de la sauce aux pommes ou de la crème aigre. (Cécile a gouté ça !)
- Sauerbraten : Un savoureux rôti de bœuf mariné dans du vin rouge et des épices.
- Rouladen : Rouleaux de bœuf garnis de bacon, de moutarde et de cornichons.
- Knackwurst : Une sorte de saucisse allemande qui est souvent servie avec de la choucroute.
- Bratwurst : Une saucisse grillée qui est un plat de rue populaire à Cologne.
Auf Wiedersehen !
Après notre journée bien remplie à Cologne et une soirée encore bien sympathique avec Thomas et Ulrich, nous avons repris la route vers la maison.
Nous avons fait sur le chemin des escales assez rapides en Belgique (à Gand pour manger des FRITES !!) , puis à Lille pour voir quelques amis et membres de la famille. Mais nous n’avions plus le temps de faire réellement du tourisme… la date de fin approchait à grand pas et le retour au travail aussi !





Danemark : Copenhague
